Par Gabrielle Prévost, étudiante en 3ème année.
La violence est un thème récurrent dans l’art.
Qu’elle soit visuelle ou sonore, métaphorique ou personnifiée, physique et mentale, elle demeure entière et brutale. L’art a ce pouvoir magistral d’apporter beauté et esthétisme à un mot sous-entendant réellement laideur et horreur visuelle. Comment l’art et ses procédés plastiques permettent-ils d’apporter beauté et esthétisme ?
La violence est omniprésente à l’opéra où elle est magnifiée, orchestrée, interprétée. Richard Wagner, maître de la brutalité et du grandiose musical explore ce thème avec force maestro. Que ce soit en composition musicale pure et simple, ou portée par des voix puissantes, la violence sonore et visuelle est présente dans ses opéras. Lohengrin ou Tristan et Iseult en sont des exemples flagrants. Bien que ces opéras bénéficient d’une mise en scène, la musique à elle seule porte l’empreinte d’une violence troublante. Le terme « wagnérien » qualifiera dès lors les opéras violents. Elektra de Strauss est sans doute l’une des plus belles représentations de ce mouvement.
Les textes des opéras et les voix des interprètes sont sûrement pour beaucoup dans l’esthétisme de la violence. Néanmoins, la gestuelle et l’interprétation par le corps sont aussi des facteurs clés de cette beauté.
Le travail de réflexion et d’expression plastique a débouché sur une proposition d’installation plongeant le spectateur dans un univers qui traduit visuellement la violence de la musique.
Projet réalisé dans le cadre de l’atelier de création plastique.
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