Modes d'expression

Représenter l’empreinte du temps constitue le travail de Victor Blanchard, étudiant en 3ème année de design produit. Des photographies d’échantillons de matières qui vieillissent ont abouti à une réalisation qui montre un assemblage, constitution d’un chemin dans lequel on suit le processus de l’usure.

Le corps en lévitation est le point de départ du travail d’Alexia Moisan, étudiante en 3ème année de design produit. À la suite d’une réflexion qui se traduit ici par le dessin, puis le collage, le projet s’est orienté vers les questions du corps absent de la scène, le résultat est une installation qui pose la question du hors champ.

Marjorie Broudieu, étudiante en 3ème année de desig produit, s’est interrogée sur ce que transportent les courants d’air. Le projet repose sur l’idée d’une machine qui aspire l’air véhicule de l’énergie vitale, afin d’ôter les émotions aux êtres humains.

Quelques dessins réalisés par Mathilde de Colnet, étudiante en 3ème année de design produit, un travail rassemblé dans un cahier de recherches sur le thème des insectes. La réflexion repose sur les notions d’attirance et de répulsion.

Un ensemble de dessins extrait du cahier de recherche de Batia Bertho, étudiante en 3ème année de design produit, elle a travaillé sur le thème du cauchemar et s’est interrogée sur la divergence entre l’activité du corps et de l’esprit lors du sommeil.

À partir du choix d’un matériau, Johanne Gaumont, étudiante en 3ème année de design produit, a décidé de construire un lieu, une cabane, comme un abri dans lequel on pourrait se réfugier pour profiter de l’atmosphère particulière ainsi créée.

Un travail de Maxime Richard, étudiant en design de produit, 3ème année. Il interroge l’inscription du temps dans la matière. À partir d’une recherche en dessin, l’idée est de créer une sorte de paysage blessé qui montre la destruction dû au temps qui passe.

Une sorte d’échantillon qui rend visible l’empilement du temps, avec l’apparition des strates.

Hélène Le Héricy, étudiante en 3ème année de design produit a voulu nous faire partager la fascination qu’elle éprouve pour la ville de San Francisco. Des sentiments qu’elle situe dans une ambivalence entre emprise et séduction.

Son projet final part du plan de la ville repeint en rouge, certains quatiers sont mis en relief à l’aide de clous, comme des lieux privilégiés, le tissage de fil montre les liens entre les points d’attraction. Au dessus de la ville est suspendue une forme cylindrique qui évoque un piège planant au-dessus de la ville.

Simon Viau, étudiant en 3ème année de design de produit, s’est interrogé sur la question des mécanismes qui permettent de transcrire l’illusion du vivant. Son intention, visible dans le travail de recherches est de traduire le mouvement de la méduse à l’aide d’une machine.

Un travail réalisé en atelier de création plastique par Romain Benoît, étudiant en design de produit, 3ème année. Le masque est le point de départ du projet, à partir de questionnements sur la dissimulation et la relation à l’authenticité.

On voit ici quelques dessins préparatoires qui ont conduit à une première production, le masque brûlé , le feu devenant le révélateur de ce qui se cache à l’intérieur. Ensuite la réflexion conduit à une production finale dans laquelle les deux aspects du masque deviennent visibles.