À l’origine le socle d’une sculpture était souvent « neutre », il permettait de la mettre en valeur et était considéré comme sa base, il servait à sa stabilité.
Les sculptures étaient ainsi isolés de leur environnement et s’en distinguaient.
Au début du XXème siècle, les artistes vont remettrent en question les fonctions du socle et le faire entrer dans un jeu visuel, conceptuel, formel ou poétique avec la sculpture, jusqu’à parfois faire corps avec elle, jusqu’à devenir lui-même sculpture.
C’est à partir de ces questionnements qu’il a été demandé aux étudiants de 1ère année de concevoir un projet qui met en œuvre une relation singulière entre une sculpture et son socle.
La perception que l’on a d’un espace est faite de superpositions et de juxtapositions de réalités diverses, addition d’informations à la fois tangibles et intangibles. Le travail présenté ci-dessous, réalisé par les étudiants de la filière espaces scénographiés prend sa source dans l’étude d’un lieu réel, le « Carrém’and gourmand », restaurant qui se situe à proximité de l’école.
Chacun a mis en œuvre une interprétation subjective de l’endroit en s’appuyant sur des données réelles liées à sa vision propre.
Un projet de création plastique proposé par les étudiants de deuxième année en Design Graphique.
Il s’agit de développer une pratique du dessin boulimique et rêveuse, expansive qui se répend dans l’espace.
Les projets prolifèrent comme des rêves, des cauchemars, des poèmes, du sol au plafond…
L’attente est souvent liée à des émotions négatives car elle nous met en situation de passivité avec le sentiment de temps perdu, d’ennui, de tension.
La définition du Larousse nous dit que : « Attendre signifie rester en un lieu jusqu’à ce que quelqu’un arrive, que quelque chose soit prêt ou se produise ; compter sur la venue de quelqu’un, sur l’arrivée de quelque chose ; compter sur l’action de quelqu’un, sur le résultat de quelque chose» .
Pour ce projet, les étudiants de première année ont travaillé sur les lieux de l’attente. Dans un premier temps, ils ont fait un repérage de ces endroits et observé les comportements qu’induisent ces espaces.
L’idée, dans un deuxième temps, est de faire surgir de l’inattendu, de créer un dysfonctionnement, un évènement, une situation, une perturbation…