Tradition ancestrale et universelle, le tatouage s’inscrit dans la peau. Ses pratiques, histoires, significations sont multiples et ne cessent d’évoluer. Vecteur de prestige social et identitaire chez les Maoris, symbole de conceptions tribales ou magiques en Asie du Sud-Est et en Océanie, signe de contestation du « petit peuple » dans le Japon du XVIIème siècle… Plus tard en Occident, marins, bagnards, puis tribus urbaines ont adopté le tatouage pour manifester leur appartenance à un groupe, ou leur marginalité. Aujourd’hui, il s’affirme sans doute différemment, mixant les références, investissant de nouveaux champs, de nouveaux codes esthétiques.
Les tatoueurs qui affichaient bien souvent le même profil marginal que les tatoués, ne sortent plus de prison ou d’une bande de motards, mais plus sûrement des Beaux-arts, des écoles d’arts graphiques, …
A travers le dessin, la maquette, le travail sur mannequin, les étudiants en Design Graphique revisitent, s’approprient, détournent, reconceptualisent les codes du tatouage…
Les étudiants explorent les codes de la performance et se mettent en scène pour rejouer, mimer, surjouer des moments banals de la vie quotidienne, dans des environnements, décors reconstitués, décontextualisés, repensés, proposant des actions en interaction avec le réel, l’espace, le sens, le public…
Albéric CHEVALIER, Camille DAVY, Maxence DE COCK, Astoria DIARRA
Clara CHANTELOUO, Marion CHOLLAT-NAMY, Geneviève CUGNART, Léo DECAN
Simon ECARY, Susie EDDE, Thomas GAUTIER, Mélodie GLEONEC
Paul DUCROC, Charlotte DUNET, Zoé ESPINASSE, Emilie Marie GIOANNI
Lisa MOUEN, Paul PEGE, Marie PELHATE, Clémentine PEYRON
Concevoir une ligne qui traverse l’école, partant du hall d’entrée, proliférant dans l’espace, du sol au plafond, proposant un scénario, une aventure graphique se développant au fur et à mesure de ses pérégrinations, de ses ramifications, de ses accidents, de sa créativité…
Le projet peut être complètement abstrait, il peut également jouer avec des éléments typographiques, figuratifs, codés, …Vous en garderez la trace sous la forme d’une vidéo.
Un projet échevelé réalisé par les G2 en 2015.
Un espace est fait de matières, de textures, de couleurs, pour le représenter les modes d’expression que l’on utilise en modifient forcément la perception et provoquent des sensations différentes.
Les étudiants en deuxième année de la filière Espace Scénographié ont travaillé à partir d’adjectifs qualificatifs tels que moelleux, sucré, acide pour donner des qualités visuelles diversifiées d’un même lieu.