À l’origine un manifeste est un texte, une déclaration qui expose un programme d’action, une prise de position souvent politique, religieuse ou esthétique. C’est une proclamation qui expose une manière de voir les choses, de donner un point de vue.
Les étudiants de première année, dans le cadre du cours de création plastique ont créé des objets qualifiés de manifeste afin d’exprimer leur vision du monde, de dénoncer quelque chose, de traduire un engagement, de communiquer des valeurs, d’apporter des éléments critiques, de montrer des partis pris, de provoquer la réflexion…
Tradition ancestrale et universelle, le tatouage s’inscrit dans la peau. Ses pratiques, histoires, significations sont multiples et ne cessent d’évoluer. Vecteur de prestige social et identitaire chez les Maoris, symbole de conceptions tribales ou magiques en Asie du Sud-Est et en Océanie, signe de contestation du « petit peuple » dans le Japon du XVIIème siècle… Plus tard en Occident, marins, bagnards, puis tribus urbaines ont adopté le tatouage pour manifester leur appartenance à un groupe, ou leur marginalité. Aujourd’hui, il s’affirme sans doute différemment, mixant les références, investissant de nouveaux champs, de nouveaux codes esthétiques.
Les tatoueurs qui affichaient bien souvent le même profil marginal que les tatoués, ne sortent plus de prison ou d’une bande de motards, mais plus sûrement des Beaux-arts, des écoles d’arts graphiques, …
A travers le dessin, la maquette, le travail sur mannequin, les étudiants en Design Graphique revisitent, s’approprient, détournent, reconceptualisent les codes du tatouage…
Les étudiants explorent les codes de la performance et se mettent en scène pour rejouer, mimer, surjouer des moments banals de la vie quotidienne, dans des environnements, décors reconstitués, décontextualisés, repensés, proposant des actions en interaction avec le réel, l’espace, le sens, le public…
Albéric CHEVALIER, Camille DAVY, Maxence DE COCK, Astoria DIARRA
Clara CHANTELOUO, Marion CHOLLAT-NAMY, Geneviève CUGNART, Léo DECAN
Simon ECARY, Susie EDDE, Thomas GAUTIER, Mélodie GLEONEC
Paul DUCROC, Charlotte DUNET, Zoé ESPINASSE, Emilie Marie GIOANNI
Lisa MOUEN, Paul PEGE, Marie PELHATE, Clémentine PEYRON
Concevoir une ligne qui traverse l’école, partant du hall d’entrée, proliférant dans l’espace, du sol au plafond, proposant un scénario, une aventure graphique se développant au fur et à mesure de ses pérégrinations, de ses ramifications, de ses accidents, de sa créativité…
Le projet peut être complètement abstrait, il peut également jouer avec des éléments typographiques, figuratifs, codés, …Vous en garderez la trace sous la forme d’une vidéo.
Un projet échevelé réalisé par les G2 en 2015.
Un espace est fait de matières, de textures, de couleurs, pour le représenter les modes d’expression que l’on utilise en modifient forcément la perception et provoquent des sensations différentes.
Les étudiants en deuxième année de la filière Espace Scénographié ont travaillé à partir d’adjectifs qualificatifs tels que moelleux, sucré, acide pour donner des qualités visuelles diversifiées d’un même lieu.
Les cartes sont des représentations graphiques qui répondent à des conventions faites de symboles, de signes, de couleurs, de mots, …
Comment utiliser et détourner les codes de la cartographie, pour « cartographier» son habitation, en donner une lecture, en documenter l’histoire, en établir un constat, en partager les mesures (autant physique que subjective) , en donner une vision plastique, poétique, créative ?
Les étudiants de première année de l’école, interrogent et ré-interprètent des codes de la cartographie afin de produire un vocabulaire plastique singulier.
Un jardin, c’est une parcelle de paradis. L’art du jardin, c’est l’art de composer avec la nature, lui donner forme, l’organiser, la structurer, la cultiver, la poétiser… Pour ce projet, les étudiants E3ES ont créé, chacun, une parcelle de jardin monochrome, poétique et non végétale, jouant avec les formes, les matériaux, les sons, les mots. Le temps d’un atelier, 16 parcelles triangulaires, (chacune d’une couleur différente), ont pris place sur la pelouse neutre qui entoure l’école.
Les objets sont porteurs d’un potentiel narratif, c’est ce que Bruno Munari exprime dans la citation suivante : « Un objet peut être un réservoir d’images, de rêves et d’évasion au même titre qu’un livre.»
À partir du choix d’un objet, les étudiants de la filière espaces scénographiés ont eu à imaginer une mise en scène qui fasse émerger l’univers imaginaire et sensible contenu dans celui-ci.
L’attente est souvent liée à des émotions négatives car elle nous met en situation de passivité avec le sentiment de temps perdu, d’ennui, de tension.
La définition du Larousse nous dit que : « Attendre signifie rester en un lieu jusqu’à ce que quelqu’un arrive, que quelque chose soit prêt ou se produise ; compter sur la venue de quelqu’un, sur l’arrivée de quelque chose ; compter sur l’action de quelqu’un, sur le résultat de quelque chose» .
Pour ce projet, les étudiants de première année ont travaillé sur les lieux de l’attente. Dans un premier temps, ils ont fait un repérage de ces endroits et observé les comportements qu’induisent ces espaces.
L’idée, dans un deuxième temps, est de faire surgir de l’inattendu, de créer un dysfonctionnement, un évènement, une situation, une perturbation…
Un partir d’un vocabulaire formel réduit : choisir un matériau, déterminer un système d’assemblage, les étudiants de première année créent une forme abstraite, sculpture « minimale» qui ne parle et ne révèle que la spécificité de sa réalisation. Après plusieurs phases d’expérimentations, de tests, chaque étudiant détermine son matériau (bois, pierre, polystyrène, tissus, plastique, verre, …), son système d’assemblage (colle, scotch, empilement, clips, couture, …), regarde et étudie l’histoire de la sculpture abstraite et minimale, pour réaliser une proposition formelle singulière.