Les cartes sont des représentations graphiques qui répondent à des conventions faites de symboles, de signes, de couleurs, de mots, …
Comment utiliser et détourner les codes de la cartographie, pour « cartographier» son habitation, en donner une lecture, en documenter l’histoire, en établir un constat, en partager les mesures (autant physique que subjective) , en donner une vision plastique, poétique, créative ?
Les étudiants de première année de l’école, interrogent et ré-interprètent des codes de la cartographie afin de produire un vocabulaire plastique singulier.
Les étudiants en première année de la filière transport ont eu à travailler en création plastique, sur les questions relatives à la représentation du mouvement à partir des notions de décomposition, de trajectoire, de simultanéité des impressions visuelles.
Le résultat des recherches devait être mis en forme dans la réalisation de sculptures en carton, jouant ainsi sur une ambivalence entre statisme et création de formes dynamiques.
Le remplir de soi-même, de ses façons de vivre, de ses goûts, de ses souvenirs, de son intimité…
Pour ce sujet les étudiants de première année en création plastique ont eu à trouver des modes d’expression qui traduisent ces notions en les croisant avec les codes de la cartographie.
À l’origine un manifeste est un texte, une déclaration qui expose un programme d’action, une prise de position souvent politique, religieuse ou esthétique. C’est une proclamation qui expose une manière de voir, de donner un point de vue. Il a pour objectif d’attirer l’attention sur quelque chose, de faire connaître ses idées, de polémiquer…
Créer un objet/manifeste permet d’exprimer une vision du monde. C’est un objet qui permet de dénoncer, de traduire un engagement, de communiquer des valeurs, d’apporter des éléments critiques, de montrer un parti pris, de provoquer la réflexion.
Les étudiants de première année de l’école de Design Nantes Atlantique, conçoivent et réalisent un objet/manifeste et le mettent en scène dans un montage photographique.
Un jardin, c’est une parcelle de paradis. L’art du jardin, c’est l’art de composer avec la nature, lui donner forme, l’organiser, la structurer, la cultiver, la poétiser… Pour ce projet, les étudiants E3ES ont créé, chacun, une parcelle de jardin à leur couleur, poétique et non végétale, jouant avec les formes, les matériaux, les sons, les mots. Le temps d’un atelier, 16 parcelles triangulaires ont pris place sur la pelouse neutre qui entoure l’école.
Filmer un jardin s’avère une gageure. Les points de vues choisis, les partis pris de montage, les choix sonores permettent des divagations, rêveries, découvertes visuelles qui donnent une nouvelle dimension au jardin proposant une autre promenade…
Choisir un mot lié à une thématique qui contient implicitement des éléments visuels et réaliser un travail de veille, recherche d’informations sur le sujet dans différents domaines : design, cinéma, arts plastiques…
Ce premier travail a été le point de départ qui a permis de produire un vocabulaire formel permettant de traduire les idées dans une production en 3D.
Travail effectué par les étudiants de la filière espaces scénographiés, en deuxième année.
In Situ : expression latine qui signifie « sur place » ; elle est utilisée en général pour désigner une opération ou un phénomène observé sur place, à l’endroit où il se déroule (sans le prélever ni le déplacer), par opposition à ex situ.
L’art contemporain s’est emparé du terme In Situ, pour désigner une démarche artistique ou une œuvre qui prend en compte le lieu où elle est installée.
Les étudiants de 1ère année ont choisi un lieu dans les parties communes de l’école à l’intérieur ou l’extérieur, et imaginé un dispositif plastique qui joue, s’insère, s’immisce, trouve une relation avec cet espace.
Par groupe de 4, les étudiants de E3ES de l’école de Design ont investi 4 appartements pour les transformer, proposant 4 installations immersives, projetant le visiteur dans 4 univers plastiques, poétiques, renversants…
L’art contemporain s’est emparé du terme In Situ, pour désigner une démarche artistique ou une oeuvre qui prend en compte le lieu où elle est installée.
Les étudiants de première année ont eu à choisir un lieu dans l’école ou à proximité et ont imaginé des dispositifs plastiques qui s’insèrent dans celui-ci. Le guide du projet a reposé sur le choix d’un mot tel que déborder, s’échapper, perturber…
Le socle a pu être considéré comme base d’une sculpture : il pouvait servir à la stabilité et à la présentation de l’œuvre. A l’origine, le socle isolait les statues de leur environnement. Il les distinguait en les élevant.
Au XXème siècle, sa suppression donne lieu à l’installation de l’œuvre à même le sol et renforce son intégration dans son environnement ainsi que son dialogue avec l’espace alentour.
Parallèlement, certains artistes lui donnent de nouvelles fonctions : il entre dans un jeu visuel, conceptuel, formel ou poétique avec la sculpture, jusqu’à parfois faire corps avec elle, jusqu’à devenir lui même sculpture…
Les étudiants de première année de l’école de Design explorent ces questionnements et réalisent (à leur hauteur) une sculpture monochrome présentée sur son socle.