Un jardin, c’est une parcelle de paradis. L’art du jardin, c’est l’art de composer avec la nature, lui donner forme, l’organiser, la structurer, la cultiver, la poétiser… Pour ce projet, les étudiants E3ES ont créé, chacun, une parcelle de jardin à leur couleur, poétique et non végétale, jouant avec les formes, les matériaux, les sons, les mots. Le temps d’un atelier, 16 parcelles triangulaires ont pris place sur la pelouse neutre qui entoure l’école.
Filmer un jardin s’avère une gageure. Les points de vues choisis, les partis pris de montage, les choix sonores permettent des divagations, rêveries, découvertes visuelles qui donnent une nouvelle dimension au jardin proposant une autre promenade…
In Situ : expression latine qui signifie « sur place » ; elle est utilisée en général pour désigner une opération ou un phénomène observé sur place, à l’endroit où il se déroule (sans le prélever ni le déplacer), par opposition à ex situ.
L’art contemporain s’est emparé du terme In Situ, pour désigner une démarche artistique ou une œuvre qui prend en compte le lieu où elle est installée.
Les étudiants de 1ère année ont choisi un lieu dans les parties communes de l’école à l’intérieur ou l’extérieur, et imaginé un dispositif plastique qui joue, s’insère, s’immisce, trouve une relation avec cet espace.
Par groupe de 4, les étudiants de E3ES de l’école de Design ont investi 4 appartements pour les transformer, proposant 4 installations immersives, projetant le visiteur dans 4 univers plastiques, poétiques, renversants…
L’art contemporain s’est emparé du terme In Situ, pour désigner une démarche artistique ou une oeuvre qui prend en compte le lieu où elle est installée.
Les étudiants de première année ont eu à choisir un lieu dans l’école ou à proximité et ont imaginé des dispositifs plastiques qui s’insèrent dans celui-ci. Le guide du projet a reposé sur le choix d’un mot tel que déborder, s’échapper, perturber…
Une installation dans un espace réel consiste à investir un lieu à l’aide de dispositifs plastiques qui en modifient la perception, qui remettent en question ses fonctions.
Cette intervention interagit et se confronte à l’espace, elle peut le saturer, en rompre la perception, les codes et les normes.
Au cours de l’année écoulée les étudiants alors en première année de BTS de Design Communication Espace et volume (DCEV) ont travaillé en pratiques plastiques sur la notion d’In Situ dans l’espace domestique. Ils avaient à choisir un lieu réel , cuisine ou salle de bain, à étudier les éléments dont il est composé, les espaces, les ambiances, les matériaux, les objets, les évênements… La mise en oeuvre des projets a pris place dans un travail de maquette.
Ici la salle de bain devient un lieu de miroirs, de reflets et de paillettes…
La cuisine est devenue un lieu froid et hostile où seul vit un chat.
L’eau innonde la salle de bain.
La salle de bain et la plage se confonde, souvenir d’une enfance au bord de la mer.
La vague déferle dans la salle de bain.
Une traduction des bousculades le matin dans la salle de bain avant de partir à l’école.
Souvenir des jeux de l’enfance.
Souvenir des dimanches soir dans la cuisine familiale.
Intervention In Situ, dans les espaces partagés de l’école, choisir un lieu et nouer un dialogue avec celui-ci, le percevoir, l’interpréter, le bouleverser… en modifier la perception.
Voici, quelques exemples de réalisations produites par les étudiants de première année.
Il est possible aussi d’investir les lieux extérieurs, jouer avec l’architecture de l’école, comme installer des manequins, un étudiant qui cherche son chemin, d’autres qui revisitent la notion d’allégorie, ou faire référence à Ettore Sottsass…
Poursuite des installations qui dialoguent avec l’espace existant, confronter une création à un site réel, le lieu devient le support de l’oeuvre, ils interagissent mutuellement afin de produire des effets de surprise qui apportent de la poésie.