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t.lebrusq
Une réflexion sur la notion d’intimité et son irruption dans l’espace public.
Une idée de jouer sur le décalage d’objets réservés à la sphère privée qui se retrouvent posés dans l’espace urbain comme pour s’approprier les lieux. Jusqu’où peut aller la cohabitation de ces deux univers, qu’elle est la limite qui fait qu’à un moment donné l’un n’est plus tolérable pour l’autre?
Travail réalisé par Emmanuelle Bories.
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Création plastique
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t.lebrusq
Il est autorisé de toucher les œuvres.
À Hanovre, au Landsmuseum, Lazar Lissitzky conçoit le « Cabinet des abstraits » à la demande de son directeur Alexander Dorner. Il s’agit d’une exposition dans laquelle l’espace est conçu comme une œuvre qui se modifie avec la participation du spectateur, entre autres dispositifs, les toiles sont fixées sur des rails que le visiteur est invité à faire coulisser et ainsi à moduler l’espace d’exposition, nous sommes en 1929.
La place du spectateur dans le théâtre.
En Italie, Filippo Tommaso Marinetti imagine un théâtre qui ferait circuler les spectateurs autour de scènes où tous les moyens de communication seraient mis au service du spectacle : le cinéma, la radio, la télévision, la téléphonie. Il écrit alors que le projet qu’il propose existe « … en attendant l’invention du télé-tactilisme, du télé-parfum et de la télé-saveur. » Montrant ici son esprit visionnaire, nous sommes en 1933.
Le spectateur devient créateur.
C’est en 1971 que Robert Filliou crée le « Territoire de la république géniale » au Stedeljik Museum à Amsterdam. C’est une installation qui lui permet d’aller à la rencontre du public qu’il fait participer à la création, ainsi le spectateur devient acteur de l’œuvre.
Nous verrons aussi Robert Rauschenberg et la conception d’une œuvre intitulée « Oracle », 1962-1965, dans laquelle il propose une association entre art et technologie. Les visiteurs munis d’une télécommande captent des ondes radio et jouent à faire varier les messages faisant ainsi entrer le son de la ville dans le musée.
À la même période le Groupe de Recherche d’Art Visuel (GRAV) adopte pour mot d’ordre « Défense de ne pas toucher » et cherche à placer le spectateur dans une situation qu’il déclenche et qu’il transforme « nous voulons qu’il s’oriente vers une interaction avec d’autres spectateurs. »
Interaction, productions collaboratives et créativité participative ne cesseront à partir de là d’exister dans un grand nombre d’œuvres d’art contemporain, le spectateur devient dès lors nécessaire à l’œuvre, il est ainsi intégré au processus de création. Avec l’avènement des technologies informatiques les possibilités d’intégrer l’individu à la création deviennent semble t-il infinies.
C’est à partir de cette réflexion que l’atelier de création plastique des étudiants de 3ème année Interactivité est construit et leur propose de revenir à cette question de l’interaction en dehors du contexte informatique.
Projet réalisé par Morgane Sanglier.
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Création plastique
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c.cesbron
Imaginer une orthèse (ou prothèse) proposant de nouvelles fonctions, de nouveaux usages ou de nouvelles performances !!!
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Création plastique
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t.lebrusq
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t.lebrusq
Les étudiants de première année ont investi l’école d’installations In Situ, la proposition leur a été faite de revisiter des lieux et d’y inscrire des éléments plastiques qui nouent un dialogue avec l’espace choisi.
L’installation In Situ désigne une oeuvre mise en scène dans un espace qu’elle prend en compte, l’idée est de le restructurer, de le réaménager.
« Pratiquer In Situ c’est arriver sans idées préconçues et réfléchir en fonction du site…» Tadeshi Kawamata.
Ici, bannettes et casiers ont été des sources d’inspiration fructueuses…
Voir aussi les vidéos suivantes :
In Situ Casiers Créa par MadAnael
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Création plastique
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c.cesbron
In Situ : expression latine qui signifie « sur place » ; elle est utilisée en général pour désigner une opération ou un phénomène observé sur place, à l’endroit où il se déroule (sans le prélever ni le déplacer), par opposition à ex situ. L’art contemporain s’est emparé du terme In Situ, pour désigner une démarche artistique ou une œuvre qui prend en compte le lieu où elle est installée. Les étudiants de première année s’approprient un espace de l’école, en font le « diagnostique» et conçoivent une proposition plastique (sculpture, installation, performance…) qui trouve sa place, son sens, sa forme dans cet espace déterminé.
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Création plastique