Modes d'expression

Comment représenter l’espace par le dessin, donner une impression de profondeur, de volume, d’immensité. Les étudiants de première année expérimentent en travaillant le support, différents médiums, les densités de noir et de blanc, les superpositions, collages, transparences, tensions, testant et multipliants toutes sortes de manipulations plastiques .

Les cartes sont des représentations graphiques qui répondent à des conventions faites de symboles, de signes, de couleurs, de mots, …
Comment utiliser et détourner les codes de la cartographie, pour « cartographier»  son habitation, en donner une lecture, en documenter l’histoire, en établir un constat, en partager les mesures (autant physique que subjective) , en donner une vision plastique, poétique, créative ?
Les étudiants de première année de l’école, interrogent et ré-interprètent des codes de la cartographie afin de produire un vocabulaire plastique singulier.

Un projet de création plastique proposé par les étudiants de deuxième année en Design Graphique.
Il s’agit de développer une pratique du dessin boulimique et rêveuse, expansive qui se répend dans l’espace.
Les projets prolifèrent comme des rêves, des cauchemars, des poèmes, du sol au plafond…

Notre identité associe des éléments tangibles comme des noms de lieux, des dates, des caractéristiques physiques à des éléments immatériels tels que des goûts ou encore des traits de caractère .

Il a été demandé aux étudiants de 1^ère année de mettre en œuvre un carnet qui communique leur autoportrait, de la naissance jusqu’à une projection de l’avenir.

Ce travail leur a permis d’explorer la richesse des modes d’expression qui permet de produire son propre vocabulaire plastique : graphisme, peinture, photographie, typographie, collage…

L’idée de ce travail réalisé par les étudiants de 2^ème année de la filière Espace scénographié est de proposer trois versions différentes d’un même espace architectural à partir du choix d’ adjectifs qualificatifs tels que aride, sucré, âpre…

Les étudiants ont eu à trouver les moyens plastiques qui leur permettraient de traduire ces différentes ambiances. Travail de matières, de couleurs, de supports afin d’obtenir des effets visuels.

C’est à partir d’un texte évocateur d’espaces que les étudiants de 2^e année de la filière Espaces Scénographiés ont travaillé.

Le sujet qui consiste à transcrire les impressions données par les mots est un moyen de rendre visible, au travers d’une écriture personnelle, ce qui a été perçu à la lecture.

La pratique du dessin dans son acception la plus large met en mouvement l’évolution du regard des étudiants sur celui-ci et le travail intuitif et spontané fait émerger l’appropriation d’un vocabulaire plastique pour figurer des espaces nouveaux sous forme de sensations, qui jusque-là resteraient invisibles.

Les espaces que le travail d’expression plastique invente permet de s’approprier de nouveaux supports et de prendre conscience des possibilités offertes par les outils et les médiums du dessin afin de motiver l’apparition de l’imaginaire.

La représentation visuelle d’un espace n’est jamais neutre, les modes d’expression que l’on utilise pour le représenter en modifient forcément la perception et provoquent des sensations, des émotions.

Pour ce sujet, les étudiants en deuxième année de la filière Espace Scénographié, ont eu choisir une image représentant un espace architectural, ils devaient ensuite la reproduire à partir d’adjectifs qualificatifs tels que : aride, sucrés, doux, âpre…

Ainsi ce travail leur a permis d’envisager le pouvoir d’évocation lié au choix de différents modes de représentation.

Comment dessiner l’espace, donner une impression de profondeur, en noir, blanc, gris ? Quel support choisir, comment le travailler, lui donner une texture une présence ? Comment intervenir dessus, avec quelle matière, de quelle manière, en utilisant quel outil ? Pourquoi telle forme semble-t-elle être devant telle autre. Comment sur un format plan, peut-on réussir à donner une impression d’espace ? Le noir, le blanc, les ombres, les lumières, les déformations, la perspective, le travail de différents plans, un effet repoussoir, des changements d’échelles, de valeurs, de matières, le jeu des flous peuvent-ils permettre l’illusion et creuser la vision et pour représenter quel espace (mental, rêvé, abstrait, virtuel, …) ?

Gribouiller, griffonner, barbouiller, déchirer, raturer…
Le gribouillage est une forme de dessin, il s’agit d’une activité graphique plus ou moins automatique, plus ou moins maîtrisée à forte valeur expressive et créative.
Pour se libérer de la « tyrannie»  du « beau dessin ». les étudiants s’attaquent aux supports, aux traits, aux gestes, aux rythmes, bousculent les cadrages, forcent ou ignorent les jeux d’ombres et de lumières, distordent la perspective, expérimentent la richesse du vocabulaire graphique et plastique.

Par Gabrielle Prévost, étudiante en 3ème année.

La violence est un thème récurrent dans l’art.

Qu’elle soit visuelle ou sonore, métaphorique ou personnifiée, physique et mentale, elle demeure entière et brutale. L’art a ce pouvoir magistral d’apporter beauté et esthétisme à un mot sous-entendant réellement laideur et horreur visuelle. Comment l’art et ses procédés plastiques permettent-ils d’apporter beauté et esthétisme ?

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