Modes d'expression

Comment représenter l’espace par le dessin, donner une impression de profondeur, de volume, d’immensité. Les étudiants de première année expérimentent en travaillant le support, différents médiums, les densités de noir et de blanc, les superpositions, collages, transparences, tensions, testant et multipliants toutes sortes de manipulations plastiques .

L’art contemporain s’est emparé du terme In Situ, pour désigner une démarche artistique ou une oeuvre qui prend en compte le lieu où elle est installée.

Les étudiants de première année ont eu à choisir un lieu dans l’école ou à proximité et ont imaginé des dispositifs plastiques qui s’insèrent dans celui-ci. Le guide du projet a reposé sur le choix d’un mot tel que déborder, s’échapper, perturber…

La perception que l’on a d’un espace est faite de superpositions et de juxtapositions de réalités diverses, addition d’informations à la fois tangibles et intangibles. Le travail présenté ci-dessous, réalisé par les étudiants de la filière espaces scénographiés prend sa source dans l’étude d’un lieu réel, le « Carrém’and gourmand », restaurant qui se situe à proximité de l’école.

Chacun a mis en œuvre une interprétation subjective de l’endroit en s’appuyant sur des données réelles liées à sa vision propre.

Un projet de création plastique proposé par les étudiants de deuxième année en Design Graphique.
Il s’agit de développer une pratique du dessin boulimique et rêveuse, expansive qui se répend dans l’espace.
Les projets prolifèrent comme des rêves, des cauchemars, des poèmes, du sol au plafond…

C’est à partir d’un texte évocateur d’espaces que les étudiants de 2^e année de la filière Espaces Scénographiés ont travaillé.

Le sujet qui consiste à transcrire les impressions données par les mots est un moyen de rendre visible, au travers d’une écriture personnelle, ce qui a été perçu à la lecture.

La pratique du dessin dans son acception la plus large met en mouvement l’évolution du regard des étudiants sur celui-ci et le travail intuitif et spontané fait émerger l’appropriation d’un vocabulaire plastique pour figurer des espaces nouveaux sous forme de sensations, qui jusque-là resteraient invisibles.

Les espaces que le travail d’expression plastique invente permet de s’approprier de nouveaux supports et de prendre conscience des possibilités offertes par les outils et les médiums du dessin afin de motiver l’apparition de l’imaginaire.

Le travail présenté ici fait suite à celui intitulé « De l’imaginaire inscrit dans le réel»  posté le 8 janvier 2014.

Après avoir réalisé un travail de collage en deux dimensions, les étudiants en deuxième année de la filière espace scénographiés ont mis en oeuvre des projets de maquettes qui reprennent les principales caractéristiques prélevées lors de leur étude du patio de la cafétéria de l’école.

Projet de Marie Rannou

Projet de Madeleine Melle

Projet d’Eléonore Thomas

Projet d’Héloïse Danilo

Projet de Marion Lemarchand

Projet de Carla Marzin

Projet de Charlotte Martin

Projet de Camille Charmey

Projet d’Anaël Madiot

Projet d’Alexandre Moriceau

Projet de Clémence Mira

Projet de Laurianne Renault

Prenant appui sur leur mémoire, faisant ressurgir leurs souvenirs, les étudiants retranscrivent le plan d’un quartier de leur enfance. Ils reconstruisent, tracent et mettent en maquette la cartographie mentale d’un espace sensible…

La représentation visuelle d’un espace n’est jamais neutre, les modes d’expression que l’on utilise pour le représenter en modifient forcément la perception et provoquent des sensations, des émotions.

Pour ce sujet, les étudiants en deuxième année de la filière Espace Scénographié, ont eu choisir une image représentant un espace architectural, ils devaient ensuite la reproduire à partir d’adjectifs qualificatifs tels que : aride, sucrés, doux, âpre…

Ainsi ce travail leur a permis d’envisager le pouvoir d’évocation lié au choix de différents modes de représentation.

Apprendre à maîtriser les outils et les médiums qui permettent d’exprimer plastiquement des ambiances visuelles liées à l’espace, est le premier sujet à partir duquel les étudiants de la filière design d’espace scénographiés ont travaillé.

Il s’est agit ici de développer une écriture plastique personnelle afin de créer son propre vocabulaire en explorant le plus de possibilités.

Le point de départ de ce travail est la découverte du texte suivant :  « sous une lumière implacable blanche et verticale, l’espace est structuré par des lieux de passage qui ouvrent des perspectives et forment des pleins et des vides, alternance de transparence et d’opacité. Les lignes de fuite visibles conduisent le regard vers le lointain alors qu’au premier plan une sorte de cube est posé là sans fonction apparente.

Les ombres semblent apporter de la fraîcheur à l’ensemble, quelques indications pourraient laisser penser qu’il s’agit d’un paysage, avec des rochers au pied des desquels on devine des broussailles, malgré tout la présence des pans de murs ne permet pas de l’affirmer. »

L’objectif était d’exprimer les sensations plastiques et visuelles évoquées au travers de ces mots par une recherche d’effets, d’ambiance, de textures pour produire des univers sensibles.

In Situ : expression latine qui signifie « sur place » ; elle est utilisée en général pour désigner une opération ou un phénomène observé sur place, à l’endroit où il se déroule (sans le prélever ni le déplacer), par opposition à ex situ. L’art contemporain s’est emparé du terme In Situ, pour désigner une démarche artistique ou une œuvre qui prend en compte le lieu où elle est installée. Les étudiants de première année  s’approprient un espace de l’école, en font le « diagnostique»  et conçoivent une proposition plastique (sculpture, installation, performance…) qui trouve sa place, son sens, sa forme dans cet espace déterminé.